Le vendredi 14 mars, les élèves de l’école Saint Jean-Baptiste à Huppaye ont participé à la toute première collecte de GSM usagés dans les écoles en Wallonie. Mais afin de comprendre pourquoi il est important de collecter les vieux GSM, il est important de savoir comment sont produits nos téléphones et ce qu’ils peuvent devenir. C’est dans ce cadre que les élèves ont assisté à l’atelier ‘Le cycle de vie de mon GSM : tout ça dans un objet’. Un atelier actif, vivant et ludique.
Retour sur l’atelier et la collecte avec Nathalie Jadot, directrice très impliquée de l’école. 


Nathalie, pourquoi avez-vous choisi de participer à la collecte et l’atelier ?
Depuis de nombreuses années, nous accordons une place importante au tri et à l’écologie dans notre école. Nous participons d’ailleurs à diverses collectes, telles que celles pour les piles, les cartouches d’encre,… L’atelier et la collecte des GSM s’inscrit dans cette logique.

De plus, le GSM est un outil que l’on utilise tous, tous les jours. Il est très enrichissant de savoir de quoi il est composé et pourquoi il est important de pouvoir lui donner une seconde vie. Comme les enfants, je n’imaginais pas qu’il faille plus de 70 composants pour fabriquer un GSM ! Les élèves en parlent d’ailleurs encore aujourd’hui, plusieurs semaines après l’atelier.

Outre l’étonnement par rapport aux 70 composants, qu’ont pensé les élèves de ce projet ?
Ils ont adoré l’atelier. Les enfants ont été actifs du début à la fin. Ils ont ‘voyagé’ d’un pays à l’autre pour trouver les différents matériaux nécessaires. Ils se sont par exemple rendus en Afrique du Sud pour gratter le sable à la recherche de pépites d’or ou ont fouillé en Chine dans les cailloux afin de retrouver la silice nécessaire. Ils se sont vraiment prêtés au jeu et je pense qu’avoir été à la chasse aux différents matériaux, avoir chipoté aux substances les a marqué. C’est très vivant. Et du coup très impactant. Pour moi, cela est une vraie plus-value.

Ils ont aussi été surpris de retrouver autant de GSM oubliés dans les tiroirs. Nous avions fixé comme objectif de récolter 50 GSM. Nous en avons finalement récolté 102. Un nombre impressionnant dont ils parlent encore aujourd’hui.

Selon vous, pourquoi est-ce intéressant d’allier un atelier à la collecte ?
En organisant uniquement une collecte – ce qui est déjà très bien, bien sûr –, les enfants ne savent pas toujours pourquoi il est important de récolter les objets et ce qu’on fait concrètement de ces objets. L’impact est d’autant plus grand qu’ils puissent voir comment est créé un GSM, ce qui se passe avant que cet objet se retrouve dans leurs mains et ce qu’on va en faire après. Cela rend les choses beaucoup plus concrètes. Cela donne du sens à la collecte.

Si vous deviez résumer le projet en quelques mots, que diriez-vous ?
C’est un projet de société qui touche tout le monde. C’est important de conscientiser les adultes de demain à l’impact des GSM dès le moment où ils vont en avoir un en main.

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